Haunted Days c’est l’histoire d’une passion, d’une rencontre comme on croiserait son destin : un dimanche de pluie devant Young Guns 2.
Playlisteur avant l’heure, ce jeune autodidacte délaisse rapidement Bon Jovi et, aidé de son walkman et de sa platine double K7 offerte à Noël, compile durant son adolescence des enregistrements loufoques. Le goût du sample et du field recording également bien présent, c’est ainsi qu’il développera un art du son propre à sa sensibilité.
La beauté réside dans le réalisme qui transcende la musique, ici esthète et faite de mélancolie grande classe : Au loin dans une forêt où les souvenirs errent, un orchestre fantomatique distillant des notes surannées dispute la vedette à la programmation implacable d’une boîte à rythme que l’on croirait dotée d’intelligence artificielle.
On pourrait même y croiser Mark Z. Danielewski côtoyant Tristan Egolf ou encore Patrick Bateman donnant la réplique à Arturo Bandini sur fond de “Midnight, the stars and you” d’Al Bowlly & Ray Noble. Influence discrète sur ce premier album solo, le jazz des années 30 vient traverser les paysages sonores et le rap post-rock de James Reindeer, puis côtoyer le compositeur James Leyland Kirby (aka The Caretaker) et frôler le label Anticon, laissant sur son passage les traces d’une nostalgie fantasmée, mais non subie, des souvenirs éronnés, confinés dans ces onze titres à la froide beauté. Nul besoin de château ou de voitures à cheval dans ce récit, car on navigue à la vitesse d’une impulsion de launchpad, à travers les jours ; hantés donc, tourmentés même... Mais tel est le prix de la poésie.
Haunted Days c’est l’histoire d’une passion, d’une rencontre comme on croiserait son destin : un dimanche de pluie devant Young Guns 2.
Playlisteur avant l’heure, ce jeune autodidacte délaisse rapidement Bon Jovi et, aidé de son walkman et de sa platine double K7 offerte à Noël, compile durant son adolescence des enregistrements loufoques. Le goût du sample et du field recording également bien présent, c’est ainsi qu’il développera un art du son propre à sa sensibilité.
La beauté réside dans le réalisme qui transcende la musique, ici esthète et faite de mélancolie grande classe : Au loin dans une forêt où les souvenirs errent, un orchestre fantomatique distillant des notes surannées dispute la vedette à la programmation implacable d’une boîte à rythme que l’on croirait dotée d’intelligence artificielle.
On pourrait même y croiser Mark Z. Danielewski côtoyant Tristan Egolf ou encore Patrick Bateman donnant la réplique à Arturo Bandini sur fond de “Midnight, the stars and you” d’Al Bowlly & Ray Noble. Influence discrète sur ce premier album solo, le jazz des années 30 vient traverser les paysages sonores et le rap post-rock de James Reindeer, puis côtoyer le compositeur James Leyland Kirby (aka The Caretaker) et frôler le label Anticon, laissant sur son passage les traces d’une nostalgie fantasmée, mais non subie, des souvenirs éronnés, confinés dans ces onze titres à la froide beauté. Nul besoin de château ou de voitures à cheval dans ce récit, car on navigue à la vitesse d’une impulsion de launchpad, à travers les jours ; hantés donc, tourmentés même... Mais tel est le prix de la poésie.